Shiko Shiko

Membres : Sticky Wonder Jo, Furansisu Alex , Gilles 3000

Ville : Lille

Depuis : 2008

Autodéfinition : « Entre post-punk hédoniste et rock mutant »

Site web : shikoshiko.tv


Discographie

Bukkake (2009)

1. Preset03 / 2. Alpha60 / 3. Naashaagao / 4. Yeah! Ok! Alright! Let’s go!

Guantanamera (2010)

1. Guajira / 2. Let’s go guantanamera / 3. Back to guantanamera / 4. Back to guantanamera (Gachette of the mastiff remix)

  Ohayô EP (2011)

1. Kegadoru / 02. Xylophono / 03. Zaa Zaa / 04. Shito Shito

  Ohayô Recooked (2011)

01. Kegadoru (Janski Beeeats Remix) / 02. Xylophono (Krazy Baldhead Remix) / 03. Zaa Zaa (Luminocolor Remix) / 04. Shito Shito (Shiko Shiko Autoremix) / 05. Kegadoru (Two Left Ears Remix)

  Aquapark (2012)

01. Aquapark / 02. DPMMPD / 03. Aquapark (Magical Mistakes Remix)

Best New Bestiole (2012)

01. D.P.M.M.P.D / 02.
Let’s go to Pyongyang and kill a bunch of people / 03. Pandanosaure / 04. Aquapark / 05. Du bist wunderbar mein kleines Schnabeltier / 06. Christmas War / 07. Eleven turtles in the pond and two on the rock / 08. Masca Masca / 09. Firefox 330000


Subjective présente Shiko Shiko

Ces histoires-là se répètent et pourtant.

Vous ne vous doutez de rien, vous y êtes allé sans aucune (arrière) pensée, insouciant. Vous regardez, la scène est posée, la configuration est classique, vous patientez. Vous êtes calme, reposé, vous avez vu un nom qui change, un nom qui sent l’exotisme, vous ne situez pas mais vous vous en contentez.

Vous êtes dans le doute mais à l’affût.

Se pointent des mecs (certains casqués) et là, badaboum, c’est parti. Ca attaque sec, ça attaque fort. C’est dense, c’est entêtant et puis c’est sincère, tiens.

Shiko Shiko ne vous laisse par indifférent, c’est un fait. Vous n’avez rien vu venir mais vous en êtes, ces quatre gars vous ont eu et à regarder autour de vous, vous n’êtes pas le seul. Si, nonchalamment, on s’est un peu perdu à parler des quelques dernières choses que l’on a pu écouter d’une (voire des deux) oreilles(s), ces gars-là vous rappellent à l’ordre et vous rappellent que la musique, c’est également (et surtout) une histoire physique, une affaire de tripes et d’abandon.

Shiko Shiko ça s’écoute, mais ça se vit surtout. Parler d’énergie contagieuse serait faible. On sue, on à l’œil qui vibre, on est fatigué. Plus tard, on y retourne, on en reprend et l’on cherche à savoir d’où peut bien venir toutes ces shikoseries. On imagine (mais de loin) la manière dont ces quatre mecs ont compilé, condensé, trituré, agencé afin de dégager le plus pur et plus racé des sons, avant de venir nous secouer et nous frapper les tempes.

Tentez là dans le métro (pas en voiture, vous risquerez l’accident), profitez du plaisir onanique d’être seul à prendre votre oreille au milieu des gens. Ils auront le temps de profiter du plaisir qui est le vôtre et à ressortir comme vous, halluciné. Halluciné mais diablement heureux.

par Fabien Hellier

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